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Fluidité verbale
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n.f. (angl. verbal fluidity)

neuro. Capacité d'un sujet à exprimer à l'oral, spontanément, par répétition ou par lecture, un discours, des phrases, des suites de mots, tenant compte du rythme et du débit élocutoire ainsi que des éventuelles difficultés d'élocution/articulation.

De façon stricte, la fluidité verbale désigne le nombre de mots ou de phrases (généralement, dans un discours spontané ou lu) que le sujet est capable de produire en un temps donné, et éventuellement selon une consigne ou une situation donnée. La fluidité verbale représente les capacités fonctionnelles d'un sujet à produire de la parole.

La fluidité verbale est régulièrement confondue avec la fluence verbale, y compris dans les ouvrages de référence. La fluence verbale désigne le nombre de mots que le sujet peut exprimer en un temps donné et selon une consigne donnée. La fluence verbale dépend notamment des capacités élocutoires et articulatoires (organes fonctionnels) mais également des capacités cognitives  du sujets (capacités mémorielles, intégratives, exécutives...). 

La fluidité verbale ne concerne que l'aspect élocutoire et articulatoire : débit de la parole, rythme de la parole, aisance à la lecture ou à la répétition de discours... On parle de fluidité verbale en l'absence de troubles intégratifs ou pour désigner les capacités fonctionnelles physiques de la production de langage oral. Ainsi, la fluidité verbale est altérée chez un patient souffrant de bégaiement. Un patient aphasique pourra quant à lui avoir une fluence verbale altérée, sans pour autant que sa fluidité verbale ne soit altérée. Une bonne fluidité verbale (normale) désigne une aisance à discourir sur le mode de la conversation.

La fluence verbale peut se tester à l'aide de consignes visant à faire produire par le patient une série de mots selon un critère donné (exemple : tous les mots finissant par "on"), tandis que la fluidité verbale se teste davantage, si possible, par la lecture (en l'absence de troubles de lecture), par la répétition (en l'absence de troubles aphasiques)...

De nombreuses pathologies, d'origine organique ou psychologique, peuvent entraîner une altération notable de la fluidité verbale : bégaiement,  affections des cordes vocales, dépression, troubles bipolaires... Généralement, les troubles entraînant une altération de la fluence vont également donner l'impression d'une altération de la fluidité verbale. Les deux concepts se chevauchant, il est souvent difficile, en cas d'atteintes des centres cérébraux liés au langage (ou aux fonctions associées au langage : mémoire, fonctions exécutives), de faire la distinction nette des capacités élocutoires et articulatoires "pures". On évoquera alors plus volontiers la fluence verbale plutôt que la fluidité, ou on évoquera la fluidité pour représenter débit, rythme et articulation.

Dernière mise à jour : ( 20-11-2011 )
 
Fluence (verbale)
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n.f. (angl. verbal fluency)

neuro. Capacité d'un sujet à retrouver spontanément en mémoire et évoquer, principalement à l'oral, des mots selon une consigne donnée et en un temps donné.

Au sens strict, la fluence verbale est la capacité à évoquer des mots en rapport avec une consigne donnée, pendant un temps donné (généralement, 60 secondes ou 2 minutes). La consigne concerne généralement une catégorie spécifique d'éléments (citer des noms d'animaux, de fruits, d'outils...), pour laquelle on parle de fluence verbale catégorielle ou sémantique, ou des éléments ayant en commun une caractéristique spécifique (par exemple, phonémique, on parle alors de fluence verbale orthographique, littérale, lexicale ou alphabétique).

La fluence verbale est pathologique dans le cas d'affections telles que les aphasies et plusieurs types de démences. Elle représente le degré de difficulté avec lequel le patient est capable de s'exprimer (surtout à l'oral, mais également à l'écrit) de manière spontanée. La fluence verbale met en jeu plusieurs fonctions, dont la mémoire, les fonctions exécutives et le langage principalement : le patient doit en effet être capable de retrouver en mémoire à long terme les mots correspondant à la consigne donnée, ce qui nécessite la récupération en mémoire couplée à l'analyse de ces données en mémoire en vertu de la consigne. Le patient doit également être capable de prononcer (ou écrire) ces mots ou expressions, avec une fluidité verbale normale (production du langage).

Classiquement, un test de fluence verbale mesurera le nombre de mots en rapport avec la consigne, évoqués par le patient en 60 secondes, par exemple, citer le plus de noms d'animaux qu'il lui est possible. Un score inférieur ou égal à 14 (plus ou moins 1) mots est alors considérés comme pathologique. L'analyse du score se fait à la fois de manière quantitative et qualitative, car de nombreux aspects peuvent varier d'un patient à l'autre, d'une pathologie à l'autre :

  • Fluence verbale catégorielle et phonologique, si l'une est pathologique et non l'autre, permettent de déterminer quelle aspect du langage ou de la mémoire est touché.
  • La qualité d'énonciation permet d'apprécier les éventuelles difficultés d'élocution (davantage en lien avec des troubles aphasiques)
  • Par contre, les manques de mots avec un langage spontané relativement préservé orientent plutôt le diagnostic vers des troubles de mémoire (démences, par exemple).
  • La nature des erreurs commises (paraphasies phonémiques, sémantiques, stéréotypies, etc...) et leur nombre, orientent également le diagnostic vers des troubles plus spécifiques du langage, des fonctions exécutives ou de la mémoire

La fluence verbale est une fonction d'ordre supérieur à la fluidité verbale, avec laquelle il ne faut pas la confondre : la fluidité verbale correspond au débit verbal et aux capacités d'élocution, et peut être mesurée non en tâche de rappel mais par exemple, par la répétition ou la lecture.

On regroupe parfois les aphasies selon qu'elles présentent une fluence verbale réduite ou au contraire, accélérée (ou normale). Ainsi, Les aphasies non-fluentes regroupent toute aphasie ayant pour conséquence de réduire notablement le débit (par difficulté à retrouver les mots en mémoire,par difficulté de prononciation, etc...), comme l'aphasie de Broca et l'aphasie transcorticale motrice. Les aphasies fluentes regroupent quant à elles les toubles du langage pour lesquelles la fluence est normale, voire accélérée (logghorée, jargonaphasie...), telles que l'aphasie de wernicke, l'aphasie transcorticale sensorielle, l'aphasie sémantique...

! à distinguer de : fluidité verbale

Dernière mise à jour : ( 20-11-2011 )
 
Jargonagraphie
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n.f. (angl. jargon agraphia)

neuro. Trouble agraphique caractérisé par l'abondance de paraphasies (phonémiques, sémantiques), avec déformation des mots voire néologismes, en l'absence de troubles des organes fonctionnels dédiés à l'écriture, et qui rend le discours écrit du patient incompréhensible.

De même que pour la jargonaphasie, le patient ne se rend pas forcément compte, spontanément, du fait qu'il produise un texte et des phrases incompréhensibles. On rencontre les trois types de jargon possible, phonémique, sémantique et néologique, parfois chez un même patient.

Pour en savoir plus, consultez : jargonaphasie.

 
Jargonaphasie
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n.f. (angl. jargon aphasia)

neuro. Trouble aphasique caractérisé par l'abondance de paraphasies (phonémiques, sémantiques), avec déformation des mots voire néologismes, en l'absence de troubles des organes fonctionnels dédiés à la parole, et qui rend le discours du patient incompréhensible.

Considérée comme une aphasie fluente, la jargonaphasie se rencontre fréquemment en présence de lésions temporopariétales, et en association avec d'autres aphasies fluentes type Wernicke ou de conduction.

La jargonaphasie présente de nombreuses significations selon les auteurs : le terme n'a pas encore reçu de définition précise et communément acceptée. Il n'est toutefois pas rarement utilisé, toujours pour décrire un langage incompréhensible constitué principalement de paraphasies et de néologismes, et possiblement d'inversions phonémiques ou de syllabes.

Certains invariants semblent partagés au sein de la communauté scientifique : 

  • langage incompréhensible, dont le patient ne se rend généralement pas compte, sauf si on le lui fait remarquer
  • présence possible de néologismes, souvent construits à partir de mots réels déformés. Paraphasies phonémiques (déformations phonétiques) et verbales.
  • débit normal ou légèrement accéléré. Prosodie et autres caractéristiques langagières relativement préservées
  • associé à des lésions temporopariétales (temporal supérieur postérieur et pariétal inférieur)
  • forme d'aphasie fluente (ou symptôme d'aphasie type fluente) se trouvant souvent en co-morbidité avec d'autres aphasies de ce type (aphasie de conduction, transcorticale sensorielle, de Wernicke, etc...)

Ces invariants, que l'on ne retrouve pas toujours ensemble chez un même patient, ont conduit à distinguer trois types de jargonaphasies, chacune ayant son propre type de jargon :

  • jargon sémantique : des mots sont utilisés et produits correctement mais inappropriés dans le contexte ou pour une signification correcte (ex : "il est colorié son parapluie").
  • jargon phonémique (ou phonologique) : des mots attendus sont remplacés par des mots phonologiquement proches (ex : "je me suis radis sur une glaise"). généralement, ces paraphasie phonémiques contiennent une part du mot que le patient souhaitait exprimer.
  • jargon néologique : des mots totalement nouveaux ou malformés (néologismes en lien ou non avec les mots attendus), voire des non-mots, remplacent les mots attendus.

Les trois types peuvent se retrouver dans le discours d'un même patient, ou de façon isolée.

La prosodie et l'articulation peuvent être normales. Le patient ne se rend généralement pas compte de ses erreurs, et ne les contrôle donc pas spontanément, néanmoins, il peut apprendre à parler à nouveau à peu près correctement, non en récupérant les fonctions détruites mais par stratégies de compensation. La jargonaphasie se rencontre régulièrement dans les aphasies fluentes, et possiblement en co-morbidité avec une jargonagraphie ("jargonaphasie écrite"), mais peut se rencontrer en l'absence d'autre pathologie.

Dernière mise à jour : ( 19-11-2011 )
 
Médulloblastome
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n.m. (angl. medulloblastoma)

neuro. Tumeur intra-cérébrale primitive, maligne, se développant dans le cervelet ou la fosse crânienne postérieure, issue de cellules sous tentoriales. cette tumeur présente un risque préoccupant de récidive et de métastases établissant des lésions secondaires à travers le liquide céphalo-rachidien.

Relativement fréquente chez l'enfant et l'adolescent (près de 20% des tumeurs cérébrales malignes), elle est rare chez l'adulte (moins de 2%). Elle est également plus fréquente chez le garçon que chez la fille (rapport de plus de 2 pour 1). Sa probabilité d'apparition décroît avec l'âge (40% des cas chez l'enfant de moins de 5 ans). Le médulloblastome se forme généralement vers le IVème ventricule, entre l'encéphale et le cervelet. On le pense issu de cellules embryonnaires résiduelles ou immatures.

Les premiers symptômes consistent en des maux de tête et vomissements répétés, suivis après quelques mois de troubles de l'équilibre, et parfois de conséquences faciales telles que douleurs et paralysies. Régulièrement, la tumeur va empêcher l'écoulement du LCR, entraînant une hypertension intracrânienne.

Le pronostic vital est médiocre, mais un traitement chirugical (résection au possible, entière de la tumeur) associé à une radiothérapie et une chimiothérapie peut prolonger l'espérance de vie de plusieurs années, avec 80% de survie 5 ans après diagnostic. Les métastases au niveau des structures cérébrales et médullaires ne sont pas rares, mais ne se développent presque jamais en dehors du système du LCR.

Dernière mise à jour : ( 22-11-2011 )
 
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