n.f. (angl. cortical atrophy)

Diminution notable, globale ou partielle, du volume du cortex cérébral, principalement par suite d'une affection dégénérative diffuse ou localisée provoquant la mort massive de cellules neuronales.

L'atrophie corticale est un terme relativement générique utilisé pour désigner la réduction du volume du cortex que l'on observe dans de nombreuses pathologies neurodégénératives, telles que la maladie d'Alzheimer ou la démence frontale. Cette réduction flagrante peut s'observer, dans le cas d'atrophies corticales diffuses, par l'augmentation de la taille des ventricules, visible à l'IRM.

Les atrophies corticales présentent une perte massive de tissu neuronal, ce qui les distingue par exemple de l'hydrocéphalie, pour laquelle la réduction de la taille du cerveau correspond davantage à une compression qu'à une destruction de neurones. Bien que les représentants les plus courants des atrophies corticales soient les pathologies dégénératives, certaines pathologies virales et infectieuses peuvent provoquer une atrophie avec mort neuronale massive (encéphalopathies, infection au VIH), mais également certaines intoxications.

On a cependant coutume de distinguer les atrophies corticales touchant principalement le cortex (par exemple, maladie d'Alzheimer), diffuse, ou atrophie corticale postérieure, localisée) des atrophies sous corticales touchant principalement les structures sous corticales. En pratique, nombre des pathologies neurodégénératives vont toucher à la fois le cortex et d'autres parties du cerveau ou du système nerveux. On distingue par ailleurs :

• Les atrophies corticales isolées (Maladie d'Alzheimer, démences séniles, Maladie de Pick) 
• les atrophies corticales associées à une dégénérescence d'autres parties du système nerveux (Chorée de Huntington, Sclérose amyotrophique latérale, maladie de Creutzfeld-Jacob..)