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Rien n'influence plus un individu que son environnement psychologique et particulièrement, dans le cas des enfants, la vie que leurs parents auraient souhaitée avoir.

Carl Gustav Jung

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Mémoire iconique (visuelle)
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n.f. (angl : iconic memory)

Mémoire sensorielle de grande capacité prenant en charge les informations visuelles, retenant l'information perceptive dans un laps de temps variant de 50 à 500 ms, facilitant l'intégration temporelle et spatiale en une scène visuelle continue, de scènes visuelles contiguës.

La mémoire iconique est l'un des sous-systèmes de la mémoire visuelle (comprenant également la mémoire visuelle à court terme et la mémoire à long terme), capable d'enregistrer une quantité importante d'information, mais durant un laps de temps très court. Les premières mesures de la durée de rétention de ce type de mémoire remontent à 1740 : Johann Segner installa sur une roue un charbon ardent, et calcula que lorsque la roue tourne dans un environnement sans lumière, elle doit effectuer un tour en 100 ms pour que l'on perçoive un cercle lumineux complet.

En 1960, Sperling confectionne un paradigme visant à étudier le phénomène : il présentait à ces sujets, au tachistoscope (pendant 50 ms), une série de 9 ou 12 lettres (3 lignes, 3 ou 4 colonnes). Lorsqu'il demandait à ces sujets de rappeler les lettres dans le bon ordre, ceux-ci donnaient 3 à 5 lettres (35%). Toutefois, Sperling introduisit un stimulus sonore, indiquant, environ 50 ms après la présentation tachistoscopique des lettres, quelle ligne les sujets devraient rappeler. Dans ce cas, les performances des sujets s'élevaient à 75%. Autrement dit, la mémoire iconique conservait pratiquement l'ensemble des informations présentées.

On considère que la mémoire iconique comporte 2 composantes, la persistance visuelle et la persistance informationnelle. La persistance visuelle (comprenant notamment la persitance rétinienne), de l'ordre de 150 ms, constitue en quelque sorte une photographie de l'environnement visuel, maintenue dans l'organe perceptif et les voies nerveuses conduisant au cortex. La persistance informationnelle concerne davantage le sens de l'information visuelle (liens entre les éléments de la scène, décomposition primaire de la scène), et constitue une mémoire visuelle primaire dont le traitement a déjà été initié par le cortex visuel primaire (V1).

La mémoire iconique a plusieurs rôles : elle facilite l'intégration temporelle des stimulis (qui nous permet de voir une scène télévisée de manière fluide, alors qu'il s'agit d'un regroupement d'images statiques se suivant rapidement) et l'intégration spatiale (nous permettant de lire malgré les saccades de nos yeux). Elle constitue aussi l'origine du phénomène de cécité au changement : deux scènes visuelles différant légèrement, et présentées rapidement, sont perçues comme une unique scène, nous empêchant ainsi de détecter les faibles variations entre les deux.


Dernière mise à jour : ( 30-04-2012 )
 

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